Créer un récit? Oui, mais...
Encore faut-il savoir "où on s'en va avec nos skis!"
Lorsqu'on parle de récits, d'histoires, de nouvelles, de contes, de poèmes, etc., on parle de textes littéraires.
Ce type de texte demande de parvenir à mettre à profit notre imagination.
Au contraire, le texte courant nous demande plutôt de solliciter notre rationalité.
Dans un cas comme dans l'autre, la question de l'organisation des idées est à la base de la cohérence de notre propos.
Pour en savoir plus sur ces deux types de textes, consulte le tableau placé à gauche.
Tu y découvriras les particularités de chacun.
Ce type de texte demande de parvenir à mettre à profit notre imagination.
Au contraire, le texte courant nous demande plutôt de solliciter notre rationalité.
Dans un cas comme dans l'autre, la question de l'organisation des idées est à la base de la cohérence de notre propos.
Pour en savoir plus sur ces deux types de textes, consulte le tableau placé à gauche.
Tu y découvriras les particularités de chacun.
L'angoisse de la page blanche...
Ce phénomène est bien connu: la page blanche est la première embûche que peut rencontrer le créateur. Il faut savoir identifier la cause de cet état et utiliser les bons moyens pour se sortir de cet impasse.
Voici quelques trucs!
1) Assure-toi de bien comprendre la tâche qui t'est confiée. Sais-tu le genre de texte que tu dois rédiger? Connais-tu ton destinataire (la personne qui lira ton récit)?
Si ces questions t'étourdissent, relis bien les consignes de ton enseignant(e) pour y trouver réponse. Si ta respiration ne se calme toujours pas, n'hésite pas à questionner ton enseignant(e). C'est la base et il n'y a que toi qui puisses savoir si tu sais ou non!
2) Si tu vis plutôt une panne d'inspiration qui provoque un stress bien désagréable, car on sait quoi faire, mais on ne sait pas quoi écrire, voici quelques moyens qui t'aideront à attiser ton imagination:
3) Sais-tu par où commencer? Que feras-tu avant d'écrire? Pendant que tu écriras? Après avoir écrit? Si ces questions demeurent sans réponse, je te conseille de consulter la rubrique "Plan de match" que tu trouveras en haut de cette page.
Voici quelques trucs!
1) Assure-toi de bien comprendre la tâche qui t'est confiée. Sais-tu le genre de texte que tu dois rédiger? Connais-tu ton destinataire (la personne qui lira ton récit)?
Si ces questions t'étourdissent, relis bien les consignes de ton enseignant(e) pour y trouver réponse. Si ta respiration ne se calme toujours pas, n'hésite pas à questionner ton enseignant(e). C'est la base et il n'y a que toi qui puisses savoir si tu sais ou non!
2) Si tu vis plutôt une panne d'inspiration qui provoque un stress bien désagréable, car on sait quoi faire, mais on ne sait pas quoi écrire, voici quelques moyens qui t'aideront à attiser ton imagination:
- As-tu pensé faire une recherche d'images reliées à la thématique suggérée par ton enseignant(e)? Les images peuvent souvent activer nos idées (c'est d'ailleurs ce qui m'est arrivé... regarde un peu plus bas, tu verras!).
- Inspire-toi d'un épisode de vie que tu as vécu et ajoute-lui quelques détails fictifs qui sauront créer un ailleurs que tu connais déjà et que tu nous fais découvrir en le modifiant un peu, beaucoup, à la folie!
- Feuillette le journal, peut-être s'y cache-t-il un évènement qui pourrait être le point de départ de ton récit.
- Consulte la rubrique "l'univers narratif" . Elle te proposera des idées de lieux, de personnages, d'actions et d'époque. Sans doute qu'en survolant ces idées lancées en vrac, tu trouveras celle qui t'inspirera et qui te sortira de ton impasse de la page blanche.
3) Sais-tu par où commencer? Que feras-tu avant d'écrire? Pendant que tu écriras? Après avoir écrit? Si ces questions demeurent sans réponse, je te conseille de consulter la rubrique "Plan de match" que tu trouveras en haut de cette page.
Parfois, l'inspiration vient d'une image...
e vois-tu pas, au loin, la cavalerie s'amener martelant l'herbe encore mouillée par la rosée? J'ai décidé de plonger dans cette image, d'en faire partie pour en raconter l'histoire...
L'heure a sonné, les deux royaumes sont sur le point d'entrer en guerre puisque le roi de Haut-Valons a été abattu pendant son sommeil et qu'il faut venger son honneur. Haut-Valons est une terre d'à peine 300 lieux, où réside un peuple uni par le lien d'un secret. Aucune autre peuplade ne peut comprendre les Haut-Valois. Ils sont uniques. Des êtres animés d'un grand bonheur respirant la paix et la sérénité. Beaux! Ô! Ils sont beaux! Tous ont les cheveux bouclés parfois d'un blond doré éclatant, d'autres fois d'un brun rougeâtre vif. "Comment sais-je tout cela?" me direz-vous. Eh bien, à la dernière lune, j'étais en mission de repérage. Mon village m'avait désignée comme espionne. Je devais rapporter des informations sur le nombre d'hommes qui se préparaient à nous livrer bataille. C'était ma première sortie en solitaire des murs de mon pays. Ici à Deep Creek, tous les enfants sont élevés pour devenir de grands écuyers, de grands cavaliers, de grands guerriers. Certains deviennent excellents, meilleurs que les autres et des accidents d'entraînement surviennent. J'ai vu des gens mourir. Ceux qui parviennent à vaincre un des nôtres tombent dans les bonnes grâces de sa majesté. Comment la mort d'un des nôtre peut-elle devenir source de réjouissance? Depuis l'âge de 4 ans, je me bats. Je souhaitais parvenir à rejoindre les rangs des Choisis, c'est ainsi qu'on appelle ceux que la reine gratifie de mille et un pouvoirs. Je le souhaitais jusqu'à ce que je vois mon père mourir et permettre à Âghil de rejoindre les rangs de l'armée de la reine. Malgré toute cette rage qui naissait en moi en même temps que les premières larmes coulaient sur mes joues, je ne pouvais pas m'arrêter de m'exercer à manier l'épée, à développer mes sens, à me déplacer comme un fantôme, à ne laisser aucune trace. Ce n'était pas une question de vengeance, mais plutôt une question de survie. Les temps ont toujours été durs dans cette contrée. Il faut savoir les affronter. Après la mon père, il n'a suffit que de trois cent couchers de soleil avant que la reine ne me fasse appeler au château. Je venais de tuer Âghil. Pure coïncidence? C'était une question de survie...
Le soir où on m'a menée auprès de la reine, la mission m'a été confiée. J'arrivais à peine que les portes d'un monde inconnu s'ouvraient à moi. Si vite? Je m'y étais préparée toute ma vie, mais maintenant, le saut me semblait gigantesque. Ma respiration s'énervait tandis que je rassemblais le nécessaire pour partir vers Haut-Valons. J'étais loin de me douter, à ce moment, de ce que la nuit bonne allait me révéler bien malgré elle.
À suivre...
Anick Sirard, 26 novembre 2010
Ce site est créé petit à petit par des enseignants de français de l'École secondaire de l'Achigan et de l'école Des Chutes
Idée originale: Anick Sirard
Pour commentaires ou demandes d'ajout, n'hésitez pas à m'écrire: [email protected]
Participants: Bruno Doucet, Carmen Desrochers (CP) et Anick Sirard
Premiers balbutiements: 26 novembre 2010
Idée originale: Anick Sirard
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Participants: Bruno Doucet, Carmen Desrochers (CP) et Anick Sirard
Premiers balbutiements: 26 novembre 2010